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Portrait de Lucia VIBERT

Dernière mise à jour : 17 mai 2021

Rencontre avec Lucia VIBERT – Mardi 09 Mars 2021


Le Mardi 09 Mars 2021, nous nous sommes entretenus avec la coach sportive Lucia Vibert.

Pendant cet échange, Lucia Vibert a pu revenir sur son année de formation (2018) à l’école Le Panse, durant laquelle elle a réalisé un BPJEPS mention musculation et haltérophilie. Elle nous a décrit son insertion dans le monde professionnel.

Retour sur notre entretien passionnant…


Quel a été jusqu’ici ton parcours professionnel ?


J’ai fait toute ma scolarité dans le droit, j’ai pu commencer une thèse que je n’ai pas eu l’envie de continuer, j’ai décidé de faire une reconversion professionnelle. Le droit ne me convenait pas car c’est un milieu très solitaire, c’est justement le sport qui m’a permis de trouver un équilibre. J’ai commencé à m’entrainer toute seule, puis j’ai fait appel à un coach sportif, tout a changé quand j’ai vu des progrès, j’ai apprécié l’effort que cela demandait. Peu à peu je me suis dit que ça devait être intéressant de joindre la pédagogie à l’activité physique, j’étais familière avec la pédagogie car j’enseignais à l’université, je voulais devenir coach sportif.



En tant que coach sportif, quelles sont tes missions actuelles ?


Cela a évolué à cause ou grâce au Covid. A l’issue de ma formation, j’ai eu la chance d’enseigner au même endroit où j’ai effectué mon stage, dans un club d’haltérophilie à VGA Saint-Maur. J’y avais plusieurs missions, j’étais préparateur physique pour les sections des autres disciplines, par exemple je m’occupais des nageurs, des volleyeurs et d’un garçon qui faisait de la voile à haut-niveau. J’encadrais ensuite des cours d’haltérophilie ou d’initiation à l’haltérophilie pour les jeunes entre 10 et 16 ans, ça c’était vraiment très bien. Puis à coté j’ai essayé de développer ma clientèle en tant que coach personnel mais c’était un peu plus lent. Finalement je suis maintenant coach personnel, le club ayant fermé pour le moment au grand public. Comme je n’ai pas pu continuer je me suis concentrée sur le plan individuel de mon activité, en ce moment j’ai essentiellement des clients en ligne, et j’ai quelques clients que j’encadre chez eux ou à l’extérieur avec du petit matériel.



L’ANNÉE À LE PANSE FORMATION


Pourquoi avoir choisi Le Panse Formation pour réaliser ton BPJEPS ?


L’offre était assez riche et assez importante, j’ai suivi les conseils des personnes que je connaissais qui avait déjà pu suivre la formation à l’école Le Panse, ils avaient apprécié la formation. Moi je visais la mention haltérophilie et musculation, ce qui m’intéresse c’est justement l’aspect force, puis vu que c’est une formation proposée par Bénédicte Le Panse, je savais que la formation sur cet aspect-là était de qualité, je savais également qu’il y avait des formateurs qui étaient des experts en haltérophilie donc j’ai fini par choisir Le Panse Formation.



Comment s’est déroulée la formation ? As-tu eu une charge de travail conséquente ?


Alors oui j’ai eu beaucoup de travail mais là encore ça dépend de l’approche que nous choisissons dans l’entrée en formation, c’est-à-dire que nous avions relativement peu de volume de cours par rapport à d’autres formations. J’ai beaucoup travaillé chez moi car en formation nous avions surtout les bases théoriques, pour moi c’était indispensable de développer ces bases chez soi avec les manuels ou en demandant à notre directeur de stage.

Après moi, c’est particulier car j’avais déjà cette méthode de travail avec l’université. Je trouve que l’école Le Panse propose une formation qui se distingue des autres dans la mesure où nous n’avons pas été materné, les formateurs donnent les outils et la théorie puis ils encouragent les stagiaires à travailler en autonomie pour être vraiment au top à la sortie de la formation.



Comment se passaient les relations entre formateurs et élèves ?


Très bien, je n’ai pas à me plaindre. J’ai trouvé que dans l’ensemble ils étaient très disponibles. J’ai particulièrement apprécié les cours théoriques de Jérémy, j’ai bien aimé les cours d’haltérophilie car j’ai pu les réutiliser par la suite pour faire des programmes. J’ai bien aimé les cours dispensés par Thomas car ils étaient différents et vraiment en lien avec le terrain. J’ai utilisé ses contenus cours et je m’en sers encore aujourd’hui. J’ai bien aimé les cours avec Raphaël aussi, il connait très bien son métier et le terrain. Après c’est une question d’approche, je pense qu’il faut être proactif et aller de l’avant, il faut demander des conseils et profiter à fond de l’année pour partir sur de bonnes bases.



Qu’as-tu préféré dans le BPJEPS de Le Panse Formation ?


Je pense que ce sont les amis et collègues que j’ai pu me faire, c’est la première chose qui me vient à l’esprit, c’est aussi le réseau que nous construisons pour la suite. Pour ce qui est de la formation, j’ai apprécié les cours de pratique en plus de la théorie que nous pouvons retrouver dans les bouquins. Les cours de pratique permettent d’avoir de vraies astuces pour développer notre clientèle, pour avoir des conseils sur la pratique ou pour connaitre des nouvelles méthodes en musculation et en haltérophilie.



L’INSERTION DANS LE MONDE PROFESSIONNEL


Quelles sont les qualités primordiales à avoir pour exercer ton métier actuel ?


Alors ça fait deux ans que je suis dans le métier donc je n’ai pas de vérité absolue mais je pense qu’il faut trouver un juste milieu entre la confiance saine et l’humilité. Il ne faut pas penser que nous sommes les meilleurs, il faut aussi avoir l’envie d’apprendre et l’envie de se perfectionner. Puis dès le départ il faut diriger son attention vers le client et ne pas faire ce métier pour soi, pour s’affirmer et se montrer soi-même. Il faut aussi donner l’envie aux pratiquants de faire du sport et s’ils en font, il faut donner l’envie de se perfectionner.



As-tu rencontré des difficultés pour chercher du travail ou pour développer ta clientèle ?


Oui mais j’ai eu de la chance car j’ai pu continuer à travailler à la VGA qui était mon ancien lieu de stage. Je pense que la difficulté est le décalage entre la théorie et la pratique. L’autre difficulté est la concurrence où nous ne sommes pas forcément préparés, au départ j’imaginais que j’allais être en concurrence avec mes collègues de formation, ce qui n’est pas le cas. En réalité, nous sommes en concurrence avec les coaches qui sont déjà sur le marché depuis deux ans, cinq ans ou dix ans. Ce qui est difficile c’est de se démarquer, ça demande du travail, un peu de ressources donc j’y suis allée petit à petit. Je n’ai pas fait le choix de m’inscrire sur des plates-formes de coaching en ligne par exemple. Je ne sais pas si c’était le bon choix, c’était plus lent mais sur le long terme plus pérenne car j’ai les mêmes clients depuis plusieurs mois, il y a une relation de confiance. Après j’ai des lacunes en communication et marketing, ce sont des choses très importantes, j’ai aussi des lacunes en comptabilité et fiscalité.



POUR FINIR…


As-tu des conseils à donner aux futurs étudiants de l’école ?


De mes deux ans de coaching sportif, je pense qu’il faut avoir l’envie de se perfectionner, il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers et ne pas s’imaginer qu’avec la formation c’est terminé car c’est plutôt un début. Il faut donner le meilleur, il faut identifier des objectifs et tout donner pour y arriver. Il ne faut pas aussi se reposer sur la chance car la chance est aléatoire mais le travail paye.



Comment t’imagines-tu dans 5 ou 10 ans ?


C’est une question compliquée ! J’aimerai bien continuer dans le métier, peut-être changer la façon de l’exercer. En tant que femme, c’est assez compliqué de rester coach et de rester dans l’effort pendant 5 ou 10 ans si tu fondes une famille, puis en vieillissant ce n’est pas toujours facile de se maintenir en forme et d’être toujours au top physiquement.

Après j’envisage d’autres aspects de l’éducation sportive soit en créant mon entreprise, j’aimerai bien créer une entreprise dans le sport santé axée avec les personnes âgées, ou en prévention des blessures du quotidien.



As-tu perçu des différences entre ce que tu imaginais dans ton métier actuel et ce qu’il se passe dans la réalité ?


Oui avec notamment la concurrence qui est assez difficile, puis après aussi le côté pratique mais c’est comme toutes les études entre la théorie et la pratique. C’est dans la pratique que les différences se montrent mais si nous avons des objectifs avec une méthode de travail ça ne peut que bien se passer, il faut se donner les moyens d’y arriver.



Nous remercions Lucia pour cet entretien !





Le Panse Formation

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